La naissance d'un little gnome (pléonasme x') )
Les chroniques de la crevette, Volume I by Li
Préface
2h du mat, la fatigue me prend, je décide de ne plus jouer mon voleur elfe de la nuit, il roxxe trop et les combats en raid comme en BG sont devenus trop facile (ok, là je me la raconte un peu, mais c’est pour la trame scénaristique, il faut bien planter le décor, l’histoire et l’état d’esprit des protagonistes) ; je décide donc de me lancer un challenge à la hauteur de ma roxxitude (idem la NdA précédente), et je retourne à l’écran du jeu me créer… Un GNOME ! (là, imaginez la musique qui va avec selon vos affinités : la marche de l’empereur (star wars hein, pas le docu sur les pingouins
), Benny Hill ou Psychose). Oui, je vois d’ici certains se gausser, qu’il y a peu d’intérêt à créer un perso court sur pattes, tout rondouillard et avec des moustaches rigolotes, mais je partais du principe que le ridicule ne tue pas, que ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort, et donc que mon gnome guerrier serait super fort… CQFD ! (et qu’au pire, à défaut de taper les mobs, il pourrait toujours leur faire un numéro de clown ou de lancer de gnome). Donc je ne sais pas à quelle vitesse il atteindra le lvl 85, ce sera peut être 90 d’ici là, mais je vais essayer de vous faire profiter de l’expérience interdite (ça c’était du grand film…mouhahaha !)
Introduction : La naissance
Dans un fracas de guerre et de chaos, Littleshrimp (petite crevette pour les anglophobes) prend conscience dans Gnomeregan dévasté : première constat, les gnomes n’ont même pas de capital (oui Lapi, je sais, elle est en reconstruction, enfin, pour un jeu qui a 6 ans et 3 extensions, on voit où les dév’ ont mis la priorité…). Deuxième constat, les gnomes ne sont pas des créatures naturelles : comme vous pouvez le constater sur le screen ci-dessous, un quelconque savant fou les a apparemment créés, utilisant comme le bon docteur Frankenstein la puissance de la foudre pour les animer (He’s alive ! Alive !) : à partir de quels éléments il a pu constituer ces êtres, cela reste encore un mystère, mais le seul fait connu avec certitude, c’est qu’il avait très peu de matière à disposition et un stock de gras pour rembourrer l’ensemble…
N’écoutant que mon courage, je me fraye un chemin à la pointe de l’épée vers le monde extérieur.
C’est alors que je découvre un monde empli de danger pour un gnome fraîchement créer : en premier lieu, on nous envoie à Dun Morogh, zone complètement enneigée (hé les dev’, vous savez pas que 40 cm de fraîche ça peut être mortel pour un gnome ?!). Cette zone est de plus peuplée de créatures immenses quoique amicales, répondant au nom de nain (pour la première fois de mon existence, je me sens tout petit, quelque chose me dit que cela ne fait que commencer…). Ensuite, à peine sorti de terre et équipé d’un stuff à faire peur à un Murloc (ou un roxxor avec son pyjama de Murloc (ça va Ata ? J)), je dois aller défier des créatures d’une puissance infinie (Aile de mort n’a qu’à bien se tenir, Littleshrimp viendra sauver Azéroth)
Heureusement ma maîtrise et la puissance gnomesque (gnomique ? je crois que je préfère, ça sonne un peu comme puissance comique…) ont raison de mes premiers adversaires ; j’en déduis là une nouvelle règle de conduite, la crevette choisira des adversaires à sa mesure et en avant pour la gloire !
Mais, le monde d’Azéroth n’est pas si cruel, et on peut de temps en temps profiter de moment de détente, comme une petite danse au coin du feu, le tout avec classe, style et élégance bien sûr…(mouhahahahah !)
D’ailleurs, après toutes ces émotions, je décide de me rendre dans une auberge pour soigner mes blessures et reprendre des forces. Seul problème, je n’ai pas pensé à prendre de coussin, du coup, non seulement je ne vois pas ce qu’il y a dans mon assiette, mais en plus, et ça c’est un comble, je n’arrive pas à attraper ma chopine… (vous aurez noté le jeu de mot de la mort « Calamy Tirebière »…)
Finalement si, le monde wow est bien cruel pour les gnomes…
Espérant ne pas connaître de nouvelles désillusions, je repars donc à l’aventure, mais ça, c’est une autre histoire.